Du 7 au 20 octobre 2019
Commissaire d’exposition : Jean-Pierre Perrin
Scénographe : Laurent Hochberg
Iconographie : Maral Deghati
L’Afghanistan est en guerre depuis 1978.
Le conflit local des origines, une rébellion de paysans refusant un coup d’ État communiste, une chouannerie en quelque sorte, est devenu un épisode crucial de la guerre froide avec l’invasion soviétique de décembre 1979.
Les envahisseurs ont été punis : l’URSS s’est écroulée. Mais l’Afghanistan ne s’en est jamais remise non plus. Elle s’est voilée de ténèbres avec l’irruption des talibans, est devenue la terre promise du djihad international, qui a culminé avec le 11 septembre 2001.
Aujourd’hui, elle est en phase de déconstruction avec la montée en puissance du radicalisme islamique, l’épuisement des forces de sécurité, la corruption sans limite, l’infiltration générale de la société par les réseaux criminels et l’avènement des autonomismes. Et, elle est devenue le terrain de guerre où les pays de la région et les grandes puissances viennent régler leurs comptes.
Depuis le début du cataclysme, les reporters – photographes, journalistes de presse écrite, audio et cameramen – se sont succédés dans ce pays pour rendre compte de chacune de ces déflagrations avec le souci de témoigner des souffrances, des cruautés, des bouleversements endurés par une population souvent prise au piège d’enjeux qui la dépassent. On le voit à travers cette exposition qui permet aussi de découvrir le travail des photographes afghans, lesquels nous donnent à voir le conflit sous d’autres angles. Dans cette guerre sans fin, les Afghanes ont payé un prix exorbitant. Cette exposition, où elles ont largement leur place, leur est dédiée.
Ancienne école primaire Alain Chartier
Accès rue des Billettes
Ouvert tous les jours du 7 au 20 octobre
de 10 h à 12 h 30 et de 14 h à 18 h
Ouvertures exceptionnelles vendredi 11 octobre jusqu’à 19h
et samedi 12 octobre de 10h à 18h (journée continue)
Entrée libre
En partenariat avec WARM Foundation