Oct
6
2020

Damir Sagolj “De l’autre côté du miroir” – Bayeux Calvados-Normandy Award for War Correspondents

Le Radar, Bayeux

Bayeux Calvados-Normandy Award for War Correspondents
du 5 au 11 octobre 2020

Damir SAGOLJ
“De l’autre côté du miroir”
du 6 octobre au 1er novembre
Espace d’art actuel Le Radar

“De l’autre côté du miroir” est un regard rétrospectif sur 25 années de travail du photojournaliste Damir Sagolj. Cette exposition représente à travers 50 images un parcours marqué par des vies brisées, de la douleur et du chagrin. À travers l’objectif de Damir nous regardons un homme ordinaire, pris dans le conflit et ses séquelles. Cet objectif est souvent contraint à regarder dans le “mauvais sens”, à l’opposé de l’action, pour focaliser sur la victime, qui se trouve dans l’œuvre de Damir presque toujours au centre de l’image, entouré de verre brisé, d’impacts de balles ou de housses mortuaires…

Damir Sagolj, de nationalité bosnienne, est né et a grandi à Sarajevo. Après avoir vécu au sein de sa famille en poursuivant ses études en génie énergétique à Moscou, Damir rentre à Sarajevo, en 1992, juste avant que la guerre y éclate. En 1995, lorsque la guerre en Bosnie arrive à sa fin, Damir est soldat, sa carrière d’ingénieur un rêve lointain. C’est à ce moment qu’il se tourne vers le photojournalisme.
Damir rejoint Reuters début 1996 en tant que photographe basé en Bosnie. Ses premières missions internationales surviennent en 1997. Damir passe la plupart des dix premières années de sa carrière à couvrir des conflits dans les Balkans et en Moyen Orient, principalement en Irak, au Liban, en Afghanistan, Israël ou Palestine. En 2009, Damir s’installe à Bangkok. Il couvre la guerre contre la drogue aux Philippines, la crise des Rohingyas, ou encore les tensions en Corée du Nord… Fin 2018, Damir quitte Reuters et revient à Sarajevo. Aujourd’hui, il enseigne la photographie à l’Académie des Arts scéniques à l’Université de Sarajevo.
Damir a été finaliste du Prix Pulitzer en 2004 pour ses reportages sur la guerre en Irak, et lauréat du Prix Pulitzer en 2018 en tant que membre de l’équipe de Reuters qui a couvert la crise des Rohingyas. Son œuvre a également été récompensée par le World Press Photo, Overseas Press Club…

En partenariat avec WARM Foundation

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