“Mémoires du Vietnam et du Cambodge”, une rencontre avec Jon Swain
Les conférences WARM sur les conflits contemporains
Mercredi 11 décembre 2019 à 19h – Mémorial de Caen
Légende du reportage de guerre, Jon Swain revient sur les conflits qui ont déchiré l’Indochine. Le livre culte de cet élégant Britannique francophile, River of Time, sur les guerres du Cambodge et du Vietnam, vient enfin d’être traduit en français. Jon Swain évoquera le Phnom Penh et le Saigon des années 70, ainsi que l’évolution du métier du reporter.
Jon Swain “River of Time – Mémoires de la guerre du Vietnam et du Cambodge” (Les Equateurs)
1970. Jon Swain a vingt-deux ans. Il couvre la guerre du Vietnam et est l’un des rares journalistes présents à Phnom Penh quand la ville tombe aux mains des Khmers rouges. Capturé, il échappe de peu à l’exécution grâce à l’interprète cambodgien du New York Times, Dith Pran. Cette histoire bouleversante a inspiré le célèbre film de Roland Joffé, La Déchirure (The Killing Fields).
Né à Londres en 1948, Jon Swain est l’un des plus grands reporters de guerre de notre temps. Lauréat du prestigieux British Press Award et du James Cameron Memorial Award, il publie River of Time en 1995, traduit pour la première fois en français aux Éditions des Équateurs.
« Le formidable livre de Jon Swain va bien plus loin que tout ce que j’ai lu sur le tragique conflit d’Indochine. C’est à la fois une lettre d’amour à un pays qu’il adore et une introspection sans concession. River of Time est le témoignage d’événements terribles et douloureux. Ce livre est d’une honnêteté désarmante. C’est une étude brillante et perturbante sur les liens ancestraux entre la beauté, la mort, la violence et l’imagination, qui se sont mêlés au Vietnam comme nulle part ailleurs. » J. G. Ballard, Sunday Times.
« Le livre de Jon Swain conjugue plus qu’aucun autre la poésie avec une description précise et rigoureuse des faits. » François Bizot, auteur du Portail.
« L’un des meilleurs livres sur les guerres d’Indochine écrits par un correspondant de presse avec ceux de Michael Herr ou de Neil Sheehan. » Rémy Ourdan, Le Monde, 2018.