Oct
4
2021

Rémy Ourdan & Damir Sagolj “Des traces d’humanité” – Bayeux Calvados-Normandy Award for War Correspondents

Hôtel du Doyen, Bayeux

Traces of Humanity / Des traces d’humanité

Rémy Ourdan & Damir Sagolj

Bayeux Calvados-Normandy Award for War Correspondents

Hôtel du Doyen, Bayeux

Exhibition from 4 October to 21 November 2021

“Traces of humanity” is a journey through the spirit of Sarajevo, through a certain idea of dignity and courage, sometimes of heroism. Or, as they say in Sarajevo, a certain idea of “neighborhood”.

This exhibition by the journalist Rémy Ourdan and the photographer Damir Sagolj, inspired by a series of articles published in Le Monde, combines journalistic reports, historical documents and artistic works. It rewinds the history of the city of Sarajevo, from the arrival of Jews from Al-Andalus to the Purim revolt and the rescue of the precious Haggadah, from the aid given to Jews by Muslims and Christians during the Holocaust, to the aid provided by Jews to others who were besieged during the war in Bosnia and Herzegovina.

From Sarajevo, “the new Toledo” for some, or the last “Jerusalem of Europe” for others, the first target of the return of nationalism to the Old Continent, besieged at the end of the 20th century, the authors went to Jerusalem, world city, center and symbol of the People of the Book and of the fractures of today’s world.

Sarajevo tells a universal story. What is it like to be good neighbors in the worst times of a city, a society, a nation? What does it mean to become a righteous in wartime?

The authors trace itineraries of resistance figures, brave combatants and heroes hitherto anonymous, ordinary people performing extraordinary acts when war and violence are unleashed upon them. They travelled in the footsteps of men and women who placed universal values ​​above identity, or political and religious conflagrations.

“Traces of Humanity” invites us to celebrate a light that shines in the heart of darkness.

“I will give them a monument and a name (“yad vashem”) which will never be effaced”, is it written (Isaiah, chapter 56, verse 5). Let us give a name to the righteous.

“Let’s raise our heads, look at our neighbors and smile,” was said in besieged Sarajevo, at a time when the city thought it was dying. Let us smile to our neighbors.

Journey in search of “traces of humanity”.

Tribute to an art of living.

« Des traces d’humanité » est un voyage sur les traces de l’esprit de Sarajevo, d’une certaine idée de la dignité et du courage, parfois de l’héroïsme. Ou, comme on dit à Sarajevo, une certaine idée du « voisinage ».

Cette exposition réalisée par le journaliste Rémy Ourdan et le photographe Damir Sagolj, inspirée d’une série d’articles parus dans Le Monde, mêle des reportages journalistiques, des documents historiques et des œuvres artistiques. Elle remonte le fil de l’histoire de la ville de Sarajevo, de l’arrivée des juifs d’Al-Andalous à la révolte du Pourim et au sauvetage de la précieuse Haggadah, du secours porté à des Juifs par des musulmans et des chrétiens pendant l’Holocauste, à celui porté par des Juifs aux autres assiégés pendant la guerre de Bosnie-Herzégovine.

Partis de Sarajevo, « nouvelle Tolède » pour les uns ou dernière « Jérusalem de l’Europe » pour les autres, première cible du retour des nationalismes sur le Vieux Continent, assiégée à la fin du XXe siècle, les auteurs sont allés jusqu’à Jérusalem, ville-monde, centre et symbole des peuples du Livre et des fractures du monde d’aujourd’hui.

Sarajevo raconte une histoire universelle. Qu’est-ce qu’être de bons voisins dans les pires moments que traverse une ville, une société, une nation ? Qu’est-ce que devenir un juste en temps de guerre ?

Les auteurs retracent des itinéraires de résistants, combattants valeureux et héros jusqu’alors anonymes, de gens ordinaires accomplissant des actes extraordinaires lorsque la guerre et la violence se déchaînent. Ils ont voyagé sur les traces d’hommes et de femmes qui ont placé des valeurs universelles au-dessus des embrasements identitaires, politiques et religieux.

« Des traces d’humanité » invite à célébrer une lumière qui brille au cœur des ténèbres.

« Je leur donnerai un monument et un nom (“yad vashem”) qui ne s’effacera jamais », est-il écrit (Isaïe, chapitre 56, verset 5). Aux justes, donnons un nom.

« Levons la tête, regardons nos voisins et sourions », est-il affirmé dans Sarajevo assiégée, à un moment où la ville pensait mourir. A nos voisins, sourions.

Voyage à la recherche de « traces d’humanité ».

Hommage à un art de vivre.

 

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